Dans ses œuvres récentes,
Jean-Michel Marquant expérimente de nouveaux matériaux.

à la violence colorée des toiles précédentes succède aujourd’hui une gamme plus assourdie de tons ocres, réalisées à partir de terres naturelles mêlées de pigments.

à chaque fois le matériaux guide le geste nerveux, impulsif, épousant la courbe, s’arrêtant sur la ligne, faisant naître un trait toujours en mouvement.

échappées de la toile dressées contre le mur, les lances déploient toute leur force.

Au sol, la tuile flamande, patinée de temps ou griffées d’empreintes devient l’unité d’un jeu de constructions aux multiples possibles.

à l’intérieur de compositions très architecturées, les signes se font rythmes, couleurs et valeurs.

Ils s’entrecroisent avec les idéogrammes d’autres civilisations, tissant à l’infini des correspondances entre cultures.

 

Claire Desmet