Jean-Michel Marquant
Tuiles flamandes, 1998
Jean Michel Marquant est un coloriste avant tout, mais un coloriste barbare.
Il ose des rapprochements, des harmonies que le « bon » goût condamne.
Il y a une extrême jubilation dans ce travail d’articulation des couleurs qui se mélangent
à d’autres matières.
Jean Michel Marquant, en effet, a le goût de la matière : il peint aussi bien sur des toiles que sur des tuiles flamandes du XIXe siècle qu’il expose aux intempéries pour faire évoluer la couleur ; il mélange la peinture acrylique au sable, la peinture vient « recouvrir » de la terre à modelage étalée
et collée sur son support.
Ainsi à une époque ou la mort de la peinture est sans cesse annoncée, Marquant produit des objets peints qui dépassent la traditionnelle peinture de chevalet mais qui restent des peintures.
Lucien Wasselin
Un geste qui détruit, brise,
accomplit,
La mort de l'objet,
l'éclatement de la matière,
puis l'éparpillement au sol.
Et enfin,
le surgissement d'une verticale..
Dominique Sampiero
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. Acrylique, terre.
Tuiles flamandes, 1998. 150 x 150 cm. Acrylique, terre.
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